La CAF et le Président Ahmad abordent une séquence de grosse turbulence

Retenez bien cette date, jeudi 18 juillet 2019. Pour la première fois depuis la création de la Confédération Africaine de Football en 1957, l’Assemblée Générale de l’institution risque de tourner en un procès public du président actuel de l’institution, Ahmad Ahmad. Ouvertement le président de la fédération de Guinée Bissau, Manuel Lopes Nascimento, un homme dont on sait qu’il n’a pas sa langue dans la poche et qu’il a le verbe haut, a déjà fait savoir qu’il demandait son éviction. Ce n’est pas tout. Une motion de défiance pourrait ou devrait être déposée dans le cours du déroulé de l’AG.
Les révélations de l’ancien secrétaire général, Amr Fahmy, et de l’ancien directeur financier, Mohamed El Sherei, limogé il y a quelques jours à peine, concernant d’éventuelles exactions de la présidence de la CAF ont agi comme un révélateur. Au point que les appétits se sont déjà éveillés. De source sûre nous savons que plusieurs hommes battent déjà campagne et qu’une guerre en sourdine se livre à l’abri des oreilles indiscrètes entre prétendants à une éventuelle succession. Les Anglophones, en particulier, estiment que leur tour est venu de diriger la CAF. Mais les Francophones ne l’entendent pas de cette oreille. Et les intérêts particuliers, les affamés du pouvoir se sont mis en branle.
La CAF va probablement vivre ce jeudi la journée la plus chaude de la CAN 2019 au Caire. La question que l’on se pose dans la capitale égyptienne est de savoir si le président de la FIFA, Gianni Infantino, assistera ou non à cette Assemblée Générale qui, entre parenthèses dont l’organisation, entre parenthèses, ne répond pas aux règlements de la CAF pour une question de délais.

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