– Polémique à Dakar sur l’organisation de la cérémonie des Awards. Pape Diouf, ancien journaliste et ancien Président de l’Olympique de Marseille, s’est étonné de l’argent aura mis sur la table. Un million de dollarsà payer à la Confédération africaine pour obtenir le droit d’accueillir l’organisation de la cérémonie et 600.000 dollars environ pour les frais d’organisation de l’évènement. Selon quelques indiscrétions l’institution faitière du football africain aurait été la seule à pouvoir exploiter la fête à des fins commerciales. Et mon ex-confrère de s’interroger sur le bien-fondé d’un tel investissement.
Le ministre sénégalais des sports a réagi justifiant la mise conséquente de fonds par les « nombreuses » retombées. En bref, « le sport, c’est un investissement ».
– La Fédération nigériane, plus exactement la Ligue professionnelle, qui s’était révélée totalement incapable de boucler la saison 2017/2018 arrêtant la compétition au soir de la 24e journée , alors qu’initialement le championnat devait en comporter 38, n’a peur de rien. La saison actuelle, sur le point de démarrer concernera 24 et non plus 20 équipes. Vous avez dit bizarre ? Non c’est carrément le voyage au bout de l’absurdie ! Pour éviter toute mauvaise surprise les équipes ont été séparées en deux groupes de 12. Vous imaginiez un championnat avec 46 journées alors qu’on n’est pas capable d’en boucler un à 38. Je rappelle qu’une année c’est 52 semaines.- Changer une équipe à l’intersaisons pourquoi pas ? Mais balancer 12 joueurs d’un coup et en recruter 15, c’est un sacré défi. C’est pourtant le choix des dirigeants des Niger Tornadoes du Nigeria.
Trois gardiens, sept défenseurs, quatre milieux de terrain et quatre attaquants sont les nouveaux venus. A Minna, y a deux ans déjà, les Tornadoes avaient procédé de la même manière sans résultat vraiment convaincant. Les Nigérians n’ont pas fini de nous étonner.