Paris Saint Germain victime de ses rêves

L’argent, l’argent, l’argent… le pognon, le pognon, le pognon… le fric, le fric, le fric…
Pour la cinquième fois lors des sept dernières saisons le Paris Saint Germain ne verra pas les quarts de finale de la Ligue des champions. Un désastre qui est la conséquence d’une stratégie élaborée dans les salons et plus sur les terrains. Le pouvoir financier est dangereux. Il peut acheter tous les talents du monde, il peut échouer dans sa tentative de bâtir un vrai club.
Quand, en 2011, le fonds souverain Qatar Investment Authority a racheté 70% des parts du club, nombreux sont ceux qui pensaient que le club de la capitale allait passer à la vitesse supérieure. Certes il a additionné les victoires en championnat et en Coupe de France mais n’a pas pu aller au-delà. Son argent a été le témoignage d’une arrogance dévastatrice. Il a fait en partie main-basse sur le football français incapable de rivaliser financièrement mais il n’a pas pu aller au bout de ses ambitions européennes.
L’argent ne fait pas le bonheur. Le football n’est pas une addition de joueurs les plus chers sur le marché. Regardez les clubs anglais, espagnols, italiens, allemands, ils ont une histoire, ils ont un public fidèle, quelles que soient les circonstances. Le Paris Saint Germain manque d’âme. Il n’a pas réussi à assimiler toutes ses ressources étrangères. Regardez le nom des joueurs. Pas de titis hormis Mbappé, gamin de la banlieue parisienne. Les Qataris n’ont pas construit un vrai club. Ils ont posé les meubles mais ils ont eu  tout faux sur la décoration. Ils n’ont pas compris que l’épaisseur du portefeuille n’était pas une garantie tout risque.
Oui un vrai gâchis. J’ai connu le club à ses débuts. Il m’a souvent régalé du spectacle qu’il m’offrait. Les joueurs n’étaient sans doute pas aussi cotés que ceux d’aujourd’hui mais ils jouaient et nous proposaient un spectacle de qualité. Quand on quittait le Parc des Princes, on se sentait heureux d’avoir participé à une fête du ballon.
Le pire c’est que la différence de moyens entre lui et ses homologues français a paupérisé le football de mon pays et certains grands clubs en ont fait les frais. Je pense à Bordeaux ou Saint-Etienne. Et d’autres vont à peine mieux.

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