« Il
n’y a plus de possibilités pour la corruption. C’est tolérance zéro !
Ce qui s’est produit ne doit plus se répéter. Cela doit être
clair pour ceux
qui sont dans cette salle et en dehors ». Ainsi
parlait, à Paris le 5 juin, Gianni Infantino, Président de la FIFA, devant le
parterre des représentants des 211 associations membres plus quelques invités.
Il faisait allusion à ce qu’il se passait au sein de l’institution faîtière du
ballon rond avant sa prise de pouvoir.
Quelques
heures après l’interpellation du Président de la CAF, Ahmad, par l’Office
anti-corruption de la police judiciaire, la FIFA affirmait
ne pas être au courant de cette histoire et des griefs de la justice française.
La fédération internationale ne connaît pas » les détails » de cette
enquête, n’est pas en mesure de « commenter » et demande
« aux autorités françaises toute information » qui pourrait
intéresser sa « commission d’éthique », soit la justice
interne du football mondial. Ladite Commission est en possession depuis
deux mois d’un volumineux dossier sur le comportement du responsable de la
Confédération Africaine de Football.
Y’aurait comme une sorte de retard à l’allumage. Le silence est souvent le langage de ceux qui n’ont pas envie de dire. Savaient ou savaient pas ? That’s the question !