Que se passe-t-il au siège de l sa Confédération Africaine de Football ? Il y a d’abord eu cette décision incompréhensible, en tout cas inexpliquée, des autorités américaines de refuser au Président Ahmad Ahmad le visa d’entrer sur leur territoire. Il devait participer les 14 et 15 mars, à Miami, à la réunion du Conseil de l’Afrique. Tous les autres membres africains ont obtenu le leur, pas lui. Mais si l’on en croit le site égyptien filgoal.com, il y aurait du rififi entre Egyptiens et Marocains, les premiers reprochant aux seconds d’accaparer les postes avec la bénédiction du Président en exercice.
La récente nominationdu Marocain Moaz Hajji au poste de coordonnateur général, qui n’existe pas dans les statuts, et qui est censé faire la liaison entre le président et le secrétaire général, l’Egyptien Amr Fahmy qui se remet d’une intervention chirurgicale. Trop, c’est trop, disent en substance les Egyptiens qui disent que cette nomination du début de l’année s’ajoute au poste de secrétaire général adjoint détenu par Essadik Alaoui en charge de l’administration et des finances. Ils remarquent encore que toutes les réunions importantes de l’institution se tiennent désormais au Maroc. Le pays est également présent dans un très grand nombre des commissions permanentes. Il préside notamment la plus importante de ces commissions, celle des Finances.
L’Egypte pensait avoir repris la main sur la CAF en retrouvant le poste de secrétaire général puis en obtenant plus récemment l’organisation de la CAN 2019 en remplacement du Cameroun. Une organisation qui, entre parenthèses, commence à soulever quelques problèmes dans le pays en particulier au niveau des clubs. Mais c’est une autre histoire. Seulement le Maroc qui a joué un rôle primordial dans l’élection d’Ahmad Ahmad, il y a très exactement deux ans à Addis-Abeba, semble s’être imposé, avec un mélange de finesse et de doigté, comme une sorte de contrôleur général de la CAF.