L’affiche Jeunesse Sportive de Kabylie – Raja Club Athletic de Casablanca constitue pour tous ceux qui suivent le football africain un véritable « must ». Algériens et Marocains ont chacun marqué l’histoire continentale. Il serait fastidieux d’énumérer tous les titres. Quelques-uns seulement : 3 Ligues des champions pour le Raja (89, 97, 99), 2 pour la JS Kabylie (81, 90), 1 Coupe des Coupes pour la JSK (95), 3 Coupes de la CAF d’affilée pour la JSK (00, 01,02), 1 pour le Raja (03), enfin 1 Coupe de la Confédération pour le Raja (18). Dans leurs pays respectifs ces deux équipes sont considérées faisant partie de l’Histoire.
Chacun a fourni plusieurs internationaux à leur sélection nationale. Côté algérien, vient en tête l’ancien capitaine des Fennecs, Ali Fergani. On pourrait également citer le gardien Mehdi Cerbah (Coupe du monde 82), Djamel Menad, Nasser Bouiche et Moussa Saïb. Côté marocain un nom revient sur toutes les lèvres, celui d’Abdelmajid Dolmy, hélas disparu en 2017. Dolmy, au Maroc c’est une légende, peut-être même l’incarnation à lui tout seul des Lions de l’Atlas et, bien sûr, du Raja.
Les deux clubs ont connu des hauts et des bas, des temps forts et d’autres plus difficiles. Notez cependant que la JS Kabylie est le seul club algérien à n’avoir jamais été relégué en 2e division.
Difficile d’établir un pronostic. Cette saison leur bilan depuis la phase de groupes dans cette Coupe de la Confédération est impressionnant : 7 victoires et 3 nuls pour le Raja, 6 victoires et 4 nuls pour la JS Kabylie. Le bilan offensif du Raja ne manque pas d’impressionner : 18 buts inscrits pour 1 seul encaissé ; celui de la JS Kabylie est un peu moindre, 14 buts pour et 6 contre.
Rappelons que cette année la finale se déroule en un seul match et sur terrain neutre, au Stade de l’Amitié largement rénové à Cotonou, au Bénin. La capacité d’accueil, en raison des circonstances sanitaires, a été limitée à 12.000 spectateurs. Le public répondra-t-il présent ? Ce n’est pas le moindre sujet d’interrogation de cette finale