Soyons un peu taquin…

Le 8 juin 1990 au stade Giuseppe Meazza, à Milan, deux hommes échangeaient la poignée de main traditionnelle des capitaines. Le premier s’appelait Diego Maradona, l’Argentin, champion du monde quatre années plus tôt au Mexique ; le deuxième avait pour nom Stephen Tataw, le Camerounais au pedigree nettement moins prestigieux. Mais 90 minutes plus tard, le petit avait dévoré le gros, bousculant tous les pronostics des plus grands experts des choses du ballon rond.
Le 31 juillet dernier le Lion Indomptable a fait ses adieux à sa famille, à ses amis, hélas pas assez à ceux qui l’avaient encensé l’espace de deux mi-temps, l’abandonnant à un certain anonymat. Rien à voir avec l’embrasement général autour de Maradona, « le génie », « le plus grand », « le héros des héros ». L’ombre et la lumière.
Ce qui me console c’est qu’en arrivant là-haut le Lion Indomptable accueillera El Pibe de Oro en lui disant « cette fois encore, Diego, trente ans après, je suis devant toi » !

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