L’Espérance de Tunis ne réalisera pas le triplé magique
et inédit, trois victoires consécutives dans la Ligue des champions. L’équipe
sang et or a été éliminée en quart de finale par le Zamalek du Caire. Les
Egyptiens avaient gagné chez eux 3-1 ; ils se sont inclinés au stade de
Radès par 1 à 0.
Les choses avaient pourtant bien commencé pour les locaux avec l’ouverture du
score dès la cinquième minute. Une faute de main d’un défenseur zamalkaoui dans
sa surface, et le pénalty transformé par l’ailier gauche algérien de l’Espérance
Bilel Bensaha. Malheureusement pour eux les Tunisiens ne parviendront pas à
inscrire le deuxième but qui leur aurait permis de poursuivre leur route.
Il faut reconnaître ils avaient pris un coup de massue sur le crâne. Leur
entraîneur Mouine Chaâbani, son adjoint Majdi Traoui, écartés du banc après une
suspension de quatre matches décidée par la CAF pour des incidents après le
match aller. Sur le terrain il manquait le défenseur Khalil Chammam, suspendu
lui pour six matches, ainsi que le milieu Raouf Benguit, sanctionné de quatre
matches.
Notez qu’au cours des dix dernières années le club égyptien n’avait atteint qu’une
seule fois les demi-finales. C’était en 2016.
Mon cher Gérard ; il faut chercher les raisons de cette élimination dans les magouilles de la CAF gangrenee par des responsables corrompus.
Comment expliquer les deux poids deux mesures entre les sanctions infligées à l’espérance et le silence total sur l’agression de Lagjaa sur l’arbitre éthiopien Tessema; comment expliquer l’arbitrage du marocain Jiyed lors du match aller ; lui qui a expulsé un joueur qui se trouvait a plus de 20 metres de lui au moment des contestations. Comment expliquer le fait que le jury disciplinaire ait rendu sa decision une heure a peine apres avoir recu les conclusions de l’Esperance a propos des evenements du match aller contenues en 12 pages ; c’est dire si les sanctions etaient décidées à l’avance par ceux qui detiennent aujourd’hui le pouvoir de décision à la CAF.
L’instance continentale est aujourd’hui sous la main mise des marocains qui font de Ahmed Ahmed leur marionnette. Comment justifier le remplacement d’un secrétaire général démissionnaire, parti diriger la prochaine campagne de Lagjaa qui brigue la présidence de la CAF par un autre marocain, comme si la Maroc etait le seul pays africain pouvant fournir des compétences à la CAF.
Nombreux ceux qui avaient traité Issa Hayatou de corrompu, on constate avec regret et amertume qu’il était de loin plus propre que les dirigeants actuels de CAF.
Un sursaut immédiat des dirigeants intégres au niveau du continent est plus que nécessaire autrement adieu le sport en Afrique.