Le président du club égyptien, Mortada Mansour, l’avait annoncé depuis plusieurs jours. Il n’était pas question de jouer le 14 février à Doha, au Qatar. « Pourquoi faire disputer la Super Coupe d’Afrique en Asie dans un pays hostile à l’Egypte. C’est un complot contre l’Egypte et le Zamalek ». Réuni au siège du club le 26 novembre le Conseil d’administration du club a approuvé la position du président.
Certains ont déjà évoqué l’éventualité du remplacement du club cairote par son finaliste de la Coupe de la Confédération, la Renaissance Sportive de Berkane. La réponse des Marocains par la voix de l’un de ses dirigeants Hicham Mehdaoui a été très claire, c’est non. « Nous n’avons pas été contactés par la CAF. Si nous sommes sollicités, nous allons catégoriquement refuser de disputer ce match. Nous avons perdu la finale et notre participation n’aurait eu de sens que si nous avions remporté le trophée. De plus, en tant que Marocains, nous pensons que si nous acceptons de jouer, cela veut dire que nous reconnaissons que le champion d’Afrique est l’Espérance de Tunis, alors que, pour nous, c’est le Wydad Casablanca qui devait gagner le titre ».
Voilà qui va alourdir encore davantage le climat qui règne du côté de la Cité du 6 octobre, lieu où se trouve le siège de la CAF.