Le Cameroun n’a pas remporté la couronne continentale qu’il convoitait. Les Lions Indomptables ont échoué aux portes de la finale comme l’avaient fait leurs anciens cinquante ans plus tôt (1972) également devant leur public. Et ce n’est pas le titre de meilleur buteur du capitaine Vincent Aboubakar (huit buts) qui effacera la tristesse d’un public entièrement acquis à la cause des Lions.
Aboubakar a rejoint dans la cour des Grands le Zaïrois N’Daye Mulamba et l’Ivoirien Laurent Pokou.
N’Daye Mulamba avait inscrit 9 buts en 1974 en Egypte, 2 contre la Guinée, 1 contre l’île Maurice, 2 contre l’Egypte en ½ finale, 1 contre la Zambie en finale et 1 autre toujours contre la Zambie dans la deuxième finale (la première s’étant soldée par un nul.
Laurent Pokou en 1970 au Sodan avait engrangé 8 buts, 2 contre le Cameroun, 5 contre l’Ethiopie et 1 contre l’Egypte en match de classement pour la 3e place.
Le même Pokou avait déjà fait trembler les filets à 6 reprises, deux années plus tôt en Ethiopie, en marquant 2 buts contre l’Algérie, 1 contre l’Ouganda, 2 contre le Ghana en ½ finale et 1 contre l’Ethiopie en match de classement pour la 3e place.
Comparaison n’est pas raison. Juste ces deux remarques.
– Aboubakar a marqué ses 8 buts en 7 matches, N’Daye Mulamba ses 9 buts en 6 matches et Laurent Pokou ses 8 buts en 5 matches.
– A l’époque des deux anciens, il y avait de très très grands joueurs. Si vous en avez l’opportunité, plongez-vous dans les archives vous reconnaîtrez des noms qui ont inscrit en lettres d’or la grande histoire du football africain et de la CAN.